ASSO : Une bouteille à la mer

PROJET COUP DE COEUR !

Quand Mathieu Navillod, skieur professionnel décide d’organiser un shooting photo sur le thème du recyclage des déchets, ça donne ça :

 

 

Avec son acolyte photographe Dom Daher, spécialiste de l’outdoor, ils donnent rendez-vous à 9 autres athlètes au pôle de recyclage du Groupe Sclavo Environnement, à Fréjus, dans le sud de la France :

Kilian Jornet (trail, ski-alpinisme), Liv Sansoz (escalade, alpinisme, parapente), Stéphane Tourreau (apnée), Laurie Renoton (trail, VTT), Romain Raisson (parapente, freeski), Chapuis Jean Fred (skicross, VTT), Zébulon(alpinisme, parapente), Rico Leroy (waterman), Emelie Forsberg (trail,ski-alpinisme).

Le temps d’un shooting, ils sortent leur paddle, parapente, vélo, chaussures, etc.. et ils imaginent ce que deviendrait notre terrain de jeu si on ne fait rien.

Kilian Jornet : 

« Cette prise de parole collective me semble importante au moment où l’on sent les gens de plus en plus réceptifs au discours sur l’environnement. En tant qu’athlète de haut niveau, je suis acteur de cette pollution : on voyage partout dans le monde, on a beaucoup de matériel. Il y a quelques années, on prenait des hélicos pour les tournages, on parcourait la planète dans tous les sens en avion. Une vraie hérésie, avec le recul. Mais on peut se racheter et c’est le moment de le faire. La question est : comment réduire cette empreinte ? Pour ma part, en réduisant mes allées et venues, en prenant le train quand c’est possible, en mangeant des légumes de mon jardin, en ayant l’habitation la plus écologique possible. Je sais que tout le monde ne peut pas se permettre de manger bio, que c’est une sorte de privilège, mais on peut faire du lobbying auprès des grosses compagnies alimentaires pour les obliger à faire du vrai bio bon marché. On a créé des montagnes de poubelles, mais en triant et en recyclant, on peut les réduire considérablement. »

 

Emelie Forsberg : 

« Je pense que toutes les bonnes idées, les moindres petits gestes autour de l’écologie, de la durabilité valent d’être partagés. Quand on prend conscience des choses, on fait plus attention. La prise de conscience est donc un pas énorme. On peut tous faire mieux, il faut l’envisager de façon positive et non pas comme une corvée. En ce qui me concerne, mon but est de réduire au maximum ma consommation de plastique ; acheter en vrac, réutiliser les sacs ou boîtes… Puis recycler. Réduire, réutiliser et recycler, voilà un bon mantra ! J’essaie aussi de réduire ma consommation de produits non durables comme l’huile de palme, et de ne pas acheter des denrées alimentaires qui viennent de l’autre bout de la terre. Enfin, je planifie mes voyages, cela permet de réduire les allers-retours, de prendre le train ou le bus en remplacement de l’avion ou encore de partager une voiture dès que cela est possible. » 

 

On n’est pas tous des sportifs de haut niveau mais la nature est aussi notre terrain de jeu, alors bravo les gars pour ce superbe projet, on suit ça de très près !

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