L’Ardéchois Trail | Désaignes (07)

Premier Trail d’Origine Contrôlée et fort de ses 23 années d’expérience, l’Ardéchois Trail a de quoi séduire!

C’est la seconde fois que l’équipe de Shortcuts y participe.

L’organisation propose 6 parcours au départ de Désaignes (village classé) situé dans la vallée du Doux :

56 KM et 2 400 M D+/- et 2 ravitos et 1 point d’eau

36 KM et 1450 M D+/- (la montre indiquera à la fin +1680….) et 1 ravito

18 KM et 940 M D+/- en autonomie

10 KM et 165 M D+/- en autonomie

2 parcours de rando 10 et 18 KM

L’aventure commence comme l’année précédente, vu l’heure de départ le dimanche (8H), on décide de dormir sur place la veille.

Dès le samedi, le village monte en pression avec le retrait des dossards, l’épreuve du 10km et la Pasta Party. On ressent de suite l’excitation de la course et l’effervescence autour de l’évènement. Il fait beau, les quelques terrasses du village sont pleines et les derniers à s’inscrire côtoient ceux qui, dossards et T-shirt-cadeau en main, sont déjà occupés à étudier le parcours et le dénivelé. Il y a comme une odeur de stratégie de course!

L’équipe de Shortcuts se prend au jeu, chacun mémorise le profil de la course et l’ensemble des discussions tourne autour du matos, de l’alimentation et de la gastronomie du coin!

Pour dormir on profite des parkings mis à disposition par l’organisation. Des parkings à proximité du point de départ, bien plat, sur de l’herbe et en bord de rivière, quoi demander de mieux! On pose notre camion, on sort table, chaises et popotes pour passer une bonne soirée : grosse discussion, préparation mentale, préparation du matos et gros plat de pâtes sous les étoiles, c’est ça aussi l’esprit Shortcuts!

Dimanche, 8h du matin, le beau temps est de la partie sur la place du village. Après le discours du maire et le compte à rebours, les coureurs s’élancent au son des cloches de l’église.

Le départ du 36km est réalisé en même temps que celui du 57km, il y a donc du monde beaucoup de monde sur les premiers kilomètres.

On réalise tout d’abord un tour du village en passant par les ruelles piétonnes avant de franchir le portique et de lancer les chronos.

Tout doucement la langue de traileurs s’étire, presque 10 km de côte sur des chemins forestiers direction les éoliennes, 650m plus haut. Traversée de petits hameaux, ruisseaux et larges forêts. Que c’est vert, que c’est beau ! Jusqu’au km 6, les chemins sont larges et le sol adhère bien malgré les pluies récentes. Du cailloux, du sable et de la terre sous les semelles, la côte fait mal, c’est une mise en jambe assez coriace mais nous étions prévenus!

 

 

 

 

 

 

 

Première descente roulante sur un single en forêt sur 1 km pour atteindre un petit hameau, point de départ de la seconde côte, bien raide, très raide vers les éoliennes. Mélange de chemin forestier (20%) et de single grimpant en forêt (80%) où il reste très difficile de doubler.

Au loin, on entend déjà la fanfare qui s’agite pour encourager les traileurs sur le dernier effort à fournir avant d’atteindre la fin de la première épreuve après  950m de D+. Une fois sur le plateau, ça déroule, on traverse des champs, on longe un petit lac et on s’enfonce toujours plus dans la campagne. Des supporters à chaque croisement de route et au passage, l’équipe de Dédé qui attaque la bouteille de rouge alors que nous, on attaque dans le rouge!

Ca fait du bien, les mollets se détendent et on découvre la vallée de l’Eyrieux, avant de prendre la direction des fameux vestiges de la citadelle. Sur cette partie roulante, rien de technique et les groupes se forment. C’est agréable d’avoir augmenté la vitesse malgré le vent qui souffle fort. La vitesse moyenne augmente sur la montre et on amorce la seconde descente. Beaucoup de cailloux et de racines et Bammmmmmmmm!!!!! la citadelle apparaît sur son éperon rocheux. Le parcours nous la fait traverser, petit moment sympa chargé d’histoire. La horde de traileurs après les hordes d’envahisseurs. Les armes sont différentes, crampons, amandes et bâtons contre épées, flèches et boucliers mais la volonté est la même : aller au bout du combat!

Le single part à flanc de montagne, impossible de doubler, les yeux sont rivés au sol pour éviter les obstacles et poser le pied au bon endroit. Après 2 km de traverses, la seconde côte apparaît, les traileurs sont peu nombreux à courir, les visages sont fatigués mais au bout de ce passage, on annonce le ravito!

Cette seconde côte met à mal les jambes, toujours sur des chemins forestiers, ça part très fort sur 4 km et 400m de D+ pour rejoindre la route pour un encart de 500m avant de repartir sur du sentier jusqu’au ravito. On entend la fanfare et les encouragements.

Il est bon ce ravito, il y a de quoi faire. On remplit les gourdes au tuyau d’arrosage, soigne les ampoules et c’est reparti, le plus dur est passé. Le profil est légèrement montant (250m de D+) jusqu’au nouveau passage vers les éoliennes, un peu de plat (on évolue sur le même trajet qu’à l’aller) avant la longue descente, très très roulante jusqu’au village à travers champs et forêts, sur les crêtes et à flanc de montagne. Quelques passages techniques sur les rochers, les genoux sont fatigués mais quand on pense au boeuf à la broche qui nous attend, on oublie vite les douleurs et on profite. Sur cette partie, on perd 740m sur 8 km.

 

 

 

Le parcours nous fait entrer dans le village par les hauteurs, ça finit sur environ 1KM de bitume avant de pénétrer de nouveaux dans les ruelles et waouhhhhh, quel accueil !! La foule applaudit, félicite et encourage pour les derniers mètres, c’est sûr que pour ça, on reviendra à Desaignes.

La force d’une course est aussi dans ces moments-là, avant et après. Rien de tel que de voir le monde mobilisé, l’organisation, les ostéos, les cuistos et le public, tous réunis sous la même tente pour partager le repas et finir ce moment avec le sourire et le ventre bien rempli.

On a aimé :

Le tracé (éolienne/citadelle,…) pour sa diversité, le technique et le roulant.

L’organisation, les ravitos.

L’accueil et l’investissement de tout un village.

La Fanfare (move your body).

Le boeuf à la broche.

Les OSTEOS !!

Le parking sur lequel Shortcuts a pu passer une belle soirée et une belle nuit en camion.

On a moins aimé

Arffff, on cherche toujours mais dur de trouver….

Néanmoins, le monde au départ et la difficulté de sortir du peloton sur les 10 premiers KM (du coup l’année prochaine, on ira plus vite au départ 😉

Le seul ravito (même bien garni) se trouve au 22ème KM

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