TEST | Saucony Peregrine 10 ST

Lorsque l’automne et l’hiver arrive, une question se pose systématiquement, quelle chaussures porter?

et puis après la première sortie humide avec son modèle habituel et avoir fait du patinage artistes pendant 2 heures, et du coup ne pas avancer, la première chose qu’on fait en rentrant c’est se coller sur son ordi à la recherche du tracteur pédestre le plus performant ( bon en vrai chez Shortcuts on boit une bière en analysant les stats Strava avant toute chose…).

Saucony a été fondée en 1898 et a plus d’un siècle de course dans le sang, la marque à même gagné le marathon de NY en 1984 aux pieds de  Rod  Dixon.

Après avoir évolué sur le marché de la route , Saucony s’est mis au Trail et avec succès. D’ailleurs le logo de la marque s’inspire du ruisseau Saucony à Kutztown et des rochers posé sur son lit, si ça c’est pas un signe pour sortir des sentiers battus!

En 2009 Saucony bouleverse le marché avec la Kinvara et deviens pionnier en matière de Drop avec une compensation de 4mm.

 

Dés lors que le succès de la Kinvara n’était plus à prouver, Saucony créa en 2011 la Peregrine en exploitant les qualités de sa grande soeur Routière. 

Depuis la Peregrine reste un modèle phare de la gamme mais aussi du marché Trail en général.La Peregrine 10ST (pour Sloppy Terrain) a été conçue pour l’hiver et les conditions difficiles. Avec un tissu plutôt épais et une semelle digne des mâchoires de Jaws, on sent tout de suite que la traction et la protection seront bien présentes tout au long des sorties humides. 

La semelle, parlons en, des crampons de 8mm vs 5mm sur la Peregrine 10, bien espacés afin de bien évacuer la boue, et ont la particularité d’être inversés sur l’avant du pied afin de pouvoir créer une sorte de frein lorsque le pied est en poussée sur terrain glissant. Le drop étant de 4mm (27/23) et que votre foulée sera sur l’avant voire MedioPied, cette particularité sera encore plus importante.  

L’amorti Dynamique EVERRUN permet d’améliorer le retour d’énergie pour laisser sur place tout tes potes le dimanche matin.

Seul Bémol, les crampons étant tellement profond l’accroche sur des cailloux ou racine humide devient hyper délicat, surement du fait qu’il y ait moins de surface en contact au moment de l’impact. Pour autant, sur du chemin forestier bien humide, ça tracte sévère, a croire que l’on est sur le sec.

Le Mesh est vraiment costaud avec une protection thermocollée sur le devant et le coté pour affronter toutes sortes de cailloux ou autres. D’ailleurs la Peregrine existe aussi en version GTX (GoreTex) et donc étanche, mais la ST n’est pas en reste car je n’ai jamais eu à me plaindre d’avoir les pieds mouillés, je pense que le Mesh en Ripstop crée une petite membrane qui permet de maintenir un minimum les pieds au sec, j’avoue ne pas avoir couru dans la neige, mais les flaques de boue n’ont pas du tout eu d’impact sur mon taux d’humidité podologique.

Pour le reste la Peregrine reste une Peregrine. Un chaussant proche du pied ( d’ailleurs toi qui a les pieds de Schrek, pas sûr que cela te convienne) un dynamisme indéniable et un super confort.

Pour finir, si tu cherches une paire pour la boue, capable de passer à peu près partout et même sur des longues distances, c’est la paire qu’il te faut.

Foulée : Neutre

Drop : 4 mm (27/23)

Profondeur des crampons : 8 mm

  • Topsole PWRRUN+
  • FormFit
  • Semelle extérieure PWRTRAC

Poids : 320gr 

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