Trail Drôme | Buis-Les-Baronnies

4 formules :

10 km / 500 D+

18 km / 800 D+

23 km / 1350 D+ TTN

23 km Enduro (La nouveauté)

42 km / 2200 D+


Petit tour pour l’équipe de Shortcuts Trail au pays des Baronnies. Le début de la Provence est là avec du terrain cassant, rocailleux et sec au milieu des pins, des oliviers et abricotiers… Un petit coin de paradis.

C’est un début de saison pour nous, et pour se faire plaisir sur la première course de l’année, on choisit de courir le 23 km TTN (Trail Tour National).

Départ prévu ce dimanche 16 Avril à 9h30 après avoir récupéré la veille nos dossards et notre lot (une bouteille de vin bio du coin floquée de l’affiche de la course). Une ambiance bien fraiche ce matin là, beaucoup de vent depuis la veille et, sur les plateaux il parait que ça ne faiblit pas.

Profil de la course :

Dans le SAS de départ, tout le monde grelotte. On attend qu’une seule chose c’est de commencer à dérouler les jambes. À un peu plus de 9h30, le coup d’envoi est donné. Petit rythme de départ imposé par le nombre de participants (347) dans lequel tout le monde cherche sa place, dépasse, contourne et commence à gérer son effort.

(Dommage, quelques mètres seulement après le départ, à l’ascension de la première côté on croise quelques coureurs du 42km parti 2H30 plus tôt).

On commence donc par un peu de goudron pour sortir du village mais très vite, les choses sérieuses  commencent pour passer de 378 m à 897 m d’altitude en 5 km. Des larges chemins forestiers aux single bien techniques dans la forêt, la montée sinueuse permet au cordon de s’étirer petit à petit. Quelques réglages techniques avec mes bâtons et le rythme est trouvé. Après 30 minutes de course, le parcours sort de la forêt pour atterrir en plein champ. Une fois celui-ci contourné, on retrouve une forêt de pins mais l’espoir est là, on aperçoit du bleu derrière cette ligne de végétation, prémices d’un sommet à portée de main. Arrivé en haut, le corps à déjà bien donné, il fait de plus en plus chaud mais la vue magnifique sur le village et les encouragements qui se font entendre dans la vallée font vite oublier cette première partie. Sans oublier que cette première difficulté passée, on va pouvoir faire tourner les jambes. La descente est là, avis aux amateurs de technicité et des grandes enjambées. Le ton est donné immédiatement. C’est sec, ça glisse, à chaque virage il faut bien maitriser sa vitesse et ses appuis. “keep control. Mais ça fait du bien!

Toujours quelques difficultés à doubler dans ces portions mais la vitesse augmente, le chemin devient étroit et c’est en forêt, sur un superbe single que la descente se poursuit vers Buis-les-Baronnies. Au passage on notera une belle chute qui laisse quelques souvenirs à ma cuisse droite et sa grande soeur qui aura valut à Daniel une belle petite cascade.

Premier Ravito après avoir descendu à 405 m d’altitude. Première pause bien méritée à l’ombre avant de rattaquer la seconde ascension, la sournoise…. Ça grimpe de suite, c’est raide, très raide au milieu d’une petite végétation, on prend 330 mètres de D+ en 1,5 km. Direction la montagne du Gravas avec un passage descendant à flanc de montagne, sous les voies d’escalade au milieu des pierres, rochers et cailloux. La vue dans la vallée donne le sourire. Plus de vert au dessus de nos têtes, juste un beau ciel bleu qui tape de plus en plus. À peine le temps de se dégourdir les jambes que l’ascension reprend, raide, très raide. À vrai dire, on s’aide des mains pour certains passages mais ça vaut le coup, cette côte se termine dans une goulotte.

Paroi à gauche, paroi à droite et petit instant de fraicheur et de « faux plat ». La forêt s’est dissipée laissant place à un plateau aride. Quelques clôtures trainent ici et là laissant penser que c’est ici que les chèvres viennent paître (merci à elles, les fromages du coin sont excellents). Le vent est de côté, heureusement car de face il aurait certainement entamé notre motivation. Les cuisses sont lourdes, elles veulent augmenter la cadence pour se dégourdir. Après un dernier effort, c’est chose faite. Un premier passage descendant est réalisé sur un chemin forestier, encore une fois, sec et glissant.

Puis le parcours s’oriente vers un petit single au profil légèrement descendant ( 200 mètres en 2 km) à flanc de montagne, technique mais très roulant direction le village de La Roche sur le Buis.

Second et dernier Ravito dans ce petit village qui sent les vacances, la calme et la sérénité, il est beau ce village !! Pas le temps de faire du tourisme malgré tout, là on charge ! Nous en sommes à 15 km et la montre annonce déjà 1200 de D+. L’espoir est bien présent, si nous avons bien calculé notre coup, la dernière ascension ne devrait pas être trop violente (malheureusement le calcul était mauvais…). Portion de goudron, c’est jamais agréable mais quand il est bien dosé, ça n’est pas réellement dérangeant. On change de coteau, descente au fond de la vallée pour remonter en face sur environ 2 km d’asphalte. Pour nous, l’histoire est faite, les montres affichent le D+ annoncé, on est serein, ça va dérouler jusqu’à l’arrivée. Grosse, grosse erreur de jugement ! Ca n’en finit plus, le visage des coureurs est fermé et la dernière vision n’arrange rien. Un mur à franchir (merci les bâtons). Mais ce dernier effort permet de passer à proximité du rocher de saint Julien. C’est beau, le terrain devient plus praticable et le single permet de redescendre doucement vers le village. C’est fou comme la motivation reprend vite le dessus. On sait que l’arrivée est proche et ça avance, le rythme augmente au fur et à mesure. Sur 2,5 km, on perd 400 m de dénivelé et plus le village approche, plus ça devient raide et caillouteux. Mais enfin, c’est fini, on entre dans le village, on entend et ressent l’ambiance festive. Dernière ligne droite avec le franchissement de l’Ouvèze et l’arrivée sur la place d’où nous sommes partis.

Pour la reprise, ça valait vraiment le coup. Un bon petit Trail que Shortcuts recommande vraiment. Tout est là pour passer un bon moment : la beauté du lieu, l’organisation, l’intérêt du parcours et la gastronomie du coin !


Ce qu’on a aimé :

Le tracé, des paysages magiques.

L’organisation et les bénévoles, merci à vous !

La bouteille de vin bio du coin qui va bien.

Relativement peu de goudron.

Ce qu’on regrettera :

Le ravitaillement un peu maigre à l’arrivée.

L’arrivée sans passer par la vieille ville de Buis les Baronnies.

La queue pour la séance de kiné (c’est notre faute, la prochaine fois, on courra plus vite 🙂

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